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   Il était une fois, un roi et une reine qui désiraient avoir un enfant, malheureusement leur souhait ne pouvait ce faire. La reine était une femme très belle, mais très jalouse aussi, le roi quand a lui était très orgueilleux et ne cessait de faire l’éloge la beauté de sa femme et la grande richesse qu’il possédait.

   Donc ils ne pouvaient avoir d’enfant et pour remédié à cela ils consultèrent un grand mage, le plus grand de tout le continent, ayant pris connaissance des mauvais comportements de chacun, il exposa son remède a chacun d’eux. La reine devait s’isoler pendant neuf mois loin du royaume, loin de son mari, avec quelque servante. Et c’est avec beaucoup de remords et de tristesse que le couple se sépara, la reine à la suite de cela promit une mort atroce au mage si son conseil s’avérait être vain.

   Les jours ce mirent a ce suivre, les mois ce terminait comme les semaines et rapidement la reine s’engrossa, au point d’avoir un ventre rond comme un bel œuf.

   Les neuf mois passés, c’est avec une grande joie que le roi accueillit sa reine, qui ne tarda pas a enfanté. De l’accouchement en sortit une magnifique princesse qui regorgeait de vie, avec ses cris et ses pleurs. Quel beau bébé que l’on présenta au roi, heureux, ému, ne tardant pas à faire le tour du petit royaume en exhibant fièrement sa petite progéniture. Par la suite il envoya une invitation pour une grande cérémonie pour fêter cette merveilleuse naissance. La reine quant à elle s’irrita du comportement de son mari, elle s’irrita tellement qu’elle en devient malade.

Et le jour de la cérémonie venu, elle resta cloîtrer dans sa chambre, une servante comme seule compagnie.

   Dans la grande salle des fêtes, la salle la fameuse cérémonie, étaient  réunis  les représentants des différents royaumes voisins. Le roi sur son trône tenait ostensiblement son magnifique trésor, tous de blanc vêtu tel un ange. Au coté du roi ce tenait la mère de lait du bébé, sa nourrice.

Les invités furent unanimes sur le futur de l’enfant et l’admirai déjà, les éloges ne manquai pas d’ailleurs. Vient ensuite les mages, on plaça le sacré nourrisson dans son berceau éclatant et commença les meilleurs prédictions, vœux et prières : « Elle sera très belle »dit l’un, « elle sera intelligente » disait un autre.

    Au même moment, la reine entendait tout ce vacarme, elle n’était pas invitée, elle devait rester sur ce grand lit seul et malade. Alors prise de jalousie, de colère, elle marmonna : « je suis la plus belle, je l’ai enfanté, j’ai plus de mérite qu’elle, et bien qu’elle périsse. » Fessant allusion a son propre enfant.  

      Dans la grande salle, sur son confortable berceau, soudainement, l’enfant se mit à tousser fortement au point de s’étouffer. La frayeur s’empara de tous les invités, qui ne comprenaient pas cet état si soudain de suffocation. Ce rendant compte de la réalisation de la malédiction qu’elle venait de proféré, la reine ce mit a regretté, préférant sa propre mort a celle de son enfant.

     C’est alors que le malin, Satan ce présenta a son chevet, lui proposant de sauvé l’enfant royal en échange des âmes témoins de la malédiction. La reine témoin de sa propre dérive accepta et mourut l’instant même, la servante qui depuis le début assistait sa maitresse, étant encore jeune, refusa de ce soumettre au diable, il lui dit alors : « je n’ai eu que le demi de ce que je voulais, de ce fait je réalise le demi de mon contrat. Morgan va vivre, mais à partir du jour ou elle aura ton âge d’aujourd’hui, la mort la prendra chaque journée et ramènera son âme chaque soir. Ne pourra la sauver que celui qui aura défié la mort et lui amènera un baiser de sa mère. » Ainsi parla l’être maléfique à la servante.

   Dans la salle des fêtes on ce réjouissait de l’amélioration de l’état du bébé, mais un mage : « Cette enfant a été maudite », un autre : « un pacte vient d’être fait avec le diable », et un troisième : « Elle s’appellera Morgan, elle aura une longue vie, mais une grande partie de cette vie elle le vivra dans la tristesse. Pauvre petite princesse. »Le chahut redoubla de plus belle, on ne comprenait pas. Une malédiction sur ce magnifique bébé. On s’interrogea. De qui est cette malédiction ? Le roi tout à coup se figea, d’un bond il se précipita dans la chambre de la reine, il venait de comprendre. Arrivé dans la chambre sombre, sinistre et  mortuaire, il y trouva sa reine gisante, inerte. Dans un coin de la pièce, la servante prise de folie, effrayée, répétait les paroles proférées par le malin. Le roi comprit qu’il venait de perdre son aimé et sa progéniture. C’était là, les conséquences de son orgueil et de son ostentation, pensait-il. En larme il se promit de changer.

 

   Le jour allait ce levé ;  dans l’immensité de l’océan, nageais une petite âme, magnifiquement bercée par les vagues, la tranquillité de l’aube ne fessait que resplendir sa gestuelle gracieuse. Elle regarde l’horizon, rougeâtre, annonçant la fin d’un instant si familier, mais pourtant déplaisant, voici venu la fin d’une nuit ou loin des rêves, l’espérance s’accrochait à ce cœur. Voici venu l’aube d’une journée, encore une, insouciante du monde qui l’entoure, si ennuyeuse, si égoïste. Petite princesse regardait, avec le cœur ce spectacle, elle en avait vu de ces jours ce levé, à chaque fois magique puisque venais la fin, un plaisir jamais complété, constamment rappelé, à un autre monde celle de sa réalité à elle. Vivre le soir, pour mourir le matin, une vie rythmée par le cycle de l’astre solaire. Regretté de ne point vivre complètement ou de ne pas mourir  entièrement.

Elle ce met debout, ruisselant de gouttelette d’eau, la chevelure blonde lui arrivant collé jusqu'au bas du dos, dans ce vide elle semblait comme un phare cherchant sa source dans les cieux, les trais de son visage superbement sculpté, les yeux légèrement baissés transparaissaient l’expression du regret, les joues timidement roses ne fessais qu’accusé des lèvres au sourire rompu, une goute quitte la pointe de ce beau menton, tombant entre ces seins, cachés, comme pour interdire le regard à l’aube si curieux, elle tenait une toile fermement, comme intimidé, cachant sa poitrine. Les yeux fixés verts l’horizon ce dirigèrent d’un geste vers la chaumière, maintenant. Pleine de tristesse, sur le point d’éclater en sanglots... Peu à peu ses pieds ce mirent à disparaitre comme un envolé de poussière, lorsque cela atteignit le niveau de sa tête elle cru voir un chevalier, jeune, l’admirant, ce dirigé ver elle. Loin de cela, loin de ce rêve, de ce désire, commence un départ.

   Me voilà parti, loin de mon royaume, de mes sujets et de mes richesses. Me voilà parti, partant chercher un mythe, une déesse oubliée, la princesse d’une contrée vierge et  isolée. Loin vert le crépuscule, ou la mort est sa seule compagnie, ou la solitude chaque jour l’oppresse, s’abreuvant de la liqueur de l’espoir, ce purifiant le corps et l’esprit dans le fleuve de la patience. Comme attendant le messie, venant vers elle pour la ressuscitée, la sauver d’un mal si commun. Lui donné la vie, a elle,  jour et nuit, devenir insouciante et naïve telle une enfant, comme si sa vie était éternelle.

   Me voilà partie, désigné comme il ce doit, seul maitre de mon destin. Comme mes ainés avant moi, je pars la délivré, elle. Morgane. La princesse morte. Princesse éternellement défunte, seule en ce monde, seule en son monde.

Qui suis-je ? La question de la vie, ma vie. Prince du royaume lointain et oublié des Hemides. Royaume envahi, dominé. Trop de prétendants ce son succédé, mais pour la plupart appelé par la mort, pour elle. Cette princesse. Un aïeul, une histoire si lointaine, voulant faire honneur à un roi, ou par orgueil, condamna sa descendance à l’obsession, celle d’un rêve qui dés le départ n’était qu’illusion.

Illusion d’un royaume grandiose, magnifié, victorieux, dominant de par ces conquêtes. À sa tête un roi, fort, courageux, plein de charisme, à ses cotés Morgane, princesse idolâtrée, délivrer d’un maléfique tant redouté par chacun. Un royaume utopique, loin de la réalité de ce monde, de mon monde.

Prince chétif, élu pour la délivrance d’une personne fantasmagorique, Apprenti de la vie, à qui l’on fit don d’un mal, indésirable. Une vie lier a celle de cette princesse. Ce don, la vision de la mort. Ce réveillé chaque soir depuis peu et voir à mes coté cette ombre, l’obscurité dominante, errant dans  mes rêves, m’appelant a partir, à accomplir mon devoir. Libérer la princesse qu’elle à la charge. Libéré Morgane.  

 

   Sur le lit reposait le prince, Moran le regardait fixement, parcourant les traits du visage de ce prince, elle le trouvait trop jeune, tous les princes qui s’était présentés auparavant étaient plus expérimentés, plus mature, mais cela n’empêcha pas l’échec de leur aventure. Ces traits juvéniles, innocent, les cheveux blonds, les yeux clos pourtant pleins de regret, cette bouche légèrement rosée, un enfant, pensa t-elle.  Elle passe sa main dans ses cheveux, puis descend doucement sur sa joue, à ce moment le prince ouvrit les yeux, Gêné d’avoir croisé le regard de ce jeune prince, Morgan détourna son regard.

Par politesse elle demanda d’une voix hésitante.

- Comment allez-vous ? demanda Morgan

-…

-Vous vous sentez mieux ? Insista la princesse

-Veillez m’excusé, …, je pense que oui.

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